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1906 - Boulogne-sur-Mer, la plage à l'heure des bains
Paysages et villages Belle Epoque
Boulogne-sur-Mer à l'heure des bains
C'est l'heure du bain sur la plage.
Couvert des pieds à la tête, on s'apprête à barboter.
Les cabines de plage ressemblent à de petites roulottes. Elles sont tractées directement dans la mer par des chevaux.
A marée basse, elles évitent ainsi de traverser toute la plage.
Fortifiée par Louis XIV, puis Napoléon 1er dans ses espoirs de conquête de l'Angleterre, Boulogne-sur-Mer se tourne vers le tourisme balnéaire à la fin di XIXème siècle, recevant notamment la bourgeoisie lilloise.
L'élégant front de mer que l'on observe à l'arrière planc n'existe plus, détruit pendant la Seconde Guerre mondiale tout come la moitié des constructions de la ville.
Parmi les monuments qui ont échappé à la destruction, il y a la cathédrale, inaugurée en 1866, que l'on observe ici au loin avec son dôme qui culmini à 88 mètres; le beffroi du XIIème siècle et les vieilles rues pavées autour de l'hôtel de ville.
Un port actif
En 1900, Boulogne est également l'un des ports les plus actifs de France.
Escales pour les transatlantiques jusqu'en 1939, il est alors
le 1erport de pêche de l'hexagone avec près de 50 000 tonnes de poissons ramenés de la mer du Nord et du golfe de Gascogne, 6ème port de commerce, ses quais reçoivent le charbon d'Angleterre, le bois de Scandinavie, la laine d'Australie.
400 000 voyageurs l'empruntent chaque année pour traverser la Manche.
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Pas question de bronzer !
A l'époque, le bronzage est la marque de ceux qui travaillent en plein air.
Aussi les costumes de bain couvrent-ils le corps entier.
Les dames se protègent le visage avec des ombrelles car le teint blanc reste preuve de bon goût.
Les cabines de plage sont faites pour revêtir les tenues de bains mais aussi pour se protéger du soleil.
(MMIII Editions Atlas Imp; UE A2-789 05-09 Photo Roger Viollet)