Suite des cartes postales :
1908 - Salon d'une maison de couture à Paris
Coutumes, fêtes et
mode
Belle Epoque
______________________________________________________________________________________
Paris devient capitale de la mode
Souplesse et fluidité : des femmes lianes
En 1908, quelques bourgeoises irréductibles continuent à s'habiller comme le Second Empire :
- taille de "guêpe" et "faux-culs"
Mais à cette époque, d'autres femmes se "libèrent" :
- droit de vote réclamé par les suffragettes, loi facilitant la
procédure de divorce.
De grands couturiers délivrent mondaines et artistes de leurs carcans :
- Worth abandonne la crinoline, Paul POIRET le corset.
Le Directoire inspire Jeanne Paquin, l'Antiquité grecque Mariano Fortuny.
Tailles hautes, formes du corps soulignées, fins plissés, tissus fragiles, minces silhouettes :
- la haute couture ne couvre plus le corps, elle le met en valeur !
Maison de Couture ou salon aristocratique ?
Lustre de cristal, moelleux tapis d'Orient, riches miroirs :
- la comptesse Greffulhe et Anna de Noailles vont-elles y parler
poésie, Cécile Sorel et Réjane y recevoir leurs admirateurs ?
Ou, comme l'élégante de la photographie, vont-elles feuilleter La Gazette du bon ton et Vogue ?
Les couturieurs sont de leur monde, hommes de goût et de culture.
Poiret s'occupe d'arts décoratifs avec Vlaminck et Raoul Dufy.
Doucet est amateur d'art et d'archéologie, Fortuny, peintre, dessinateur, graveur, grand voyageur.
Et dessous ?
En 1889, Herminie Cadallle coupe le bas de son corset, conserve le haut qu'elle nomme corselet-gorge, puis soutien-gorge.
En 1901, sort à Paris le premier journal professionnel consacré au sujet :
- les Dessous élégants.
En 1904, Poiret crée une gaine.
En 1910, le porte-jarretelles apparaît.
Les prudes bourgeoises laissent (à regret ?) ces articles aux demi-mondaines §
(MMIII - Edition s Atlas Impo. U A2 - 789 01-15 Photo Roger Viollet)