Voici le texte d'une carte que j'ai acquise hier; le voici :
Voici l'heure où le pré, les arbres et les fleurs dans l'air dolent et doux soupirent leurs odeurs. Les baies du lierre obsur où l'ombre se recueille sentant venir le soir se couchent dans leurs feuilles.
La paisible maison respire au jour qui baisse les petits orangers fleurissant dans leurs caisses, le feuillage qui boit les vapeurs de l'étang lassé des feux du jour s'apaise et se détend.
Peu à peu la maison entr'ouve ses fenêtres où tout le soir vivant et parfumé pénètre.
A. de Noailles