Aujourd'hui c'est la fête des Pères, alors je leur souhaite une bonne Fête des Papas et voici une illustration qui j'espère vous plaira Messieurs :
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Aujourd'hui c'est la fête des Pères, alors je leur souhaite une bonne Fête des Papas et voici une illustration qui j'espère vous plaira Messieurs :
Suite des cartes postales :
1900 - Boulangère parisienne pesant le pain
Travail et commerce Belle Epoque
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Chez la boulangère
Au début du XXème siècle, le pain représente un des aliments de base des français
En 1900, le boulanger est un artisan respecté.
Les français sont exigeants sur la qualité du pain, qui reste leur aliment de base.
La farine n'est raffinée qu'à 65 % et donne un pain à la mie bise.
Entre 1898 et 1905, des tentatives de blanchiment chimique des farines et de maturation artificiellle sont effectuées, mains sans résultat définitif.
La majorité des boulangers font leur levain et fabriquent leur pain de façon traditionnelle.
En outre le pain au levain se conserve mieux.
Largement consommé dans les campagnes, le pain de seigle est assez nutrifif.
Formes et poids varieés
Chaque région, chaque ville parfois, dispose de pains très appréciés localement.
En région parisienne, le pain a commencé à se transformer et prendre une forme plus allongée.
C'est le pain long de deux livres qui est désormais le plus vendu.
La baguette trouve sa forme définitive au coeur de la capitale, mais elle n'accompagne alors que les repas de fête.
Le pain boulot ou miche, de quatre livres, fait référence jusqu'au début du XXème siècle.
La plupart du temps, le pain est vendu au poids, la boulangère le pèse et coupe la quantité désirée.
Parfois le soir, elle livre chez les particuliers un ou deux pains qui dureront la semaine.
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Consommation et prix du pain
La consommation quotidienne de pain a été divisée par cinq en un siècle, passant de 900 gr par habitant en 1900 à 325 gr en 1950, pour tomber à 160 gr en 1995 !
Le prix moyen d'un kilo de pain est de 45 centimes en 1900, alors qu'un ouvrier gagne 4 F par jour.
Il coûte quasiment vingt fois moins cher aujourd'hui.
(MMIII Editions Atlas Imp. UE-A2-789 04-12 Photo Roger Viollet )
C'est bientôt la fête des Pères (le 17 juin), alors Mesdames ne les oublions pas ces Messieurs !
Bonne journée.
La pensée du jour (à méditer) :
En 2002, dans le monde entier, on a dépensé cinq fois plus d'argent pour les implants mammaires et du viaga que pour la recherce contre la maladie Alzheimer.
On peut conclure que dans trente ans, il y aura un grand nombre de personnes avec des grosses poitrines et de superbes érections, mais incapables de se rappeler à quoi ça sert !
C'était la pensée du jour...
Aujourd'hui :
Ce sera "Les petites industries et artisanat locaux disparus de notre région
En Ile de France
A Oinville :
Trois carrières de pierres (connue sous le nom de pierre de Damply)
Une papeterie
Une fabrique de brosses
Deux moulins à blé
Source : "La vie rurale dans le Mantois et le Vexin au XIX siècle
Voici une photo de mon rosier rouge.
Il est magnifique et les roses sont odorantes, comme je les aime !
Le marchand de peaux de lapin :
Ils sont nombreux ces marchands de peaux de lapin, ils se font une concurrence acharnée, ce métier doit être lucratif "peau d'lapin... peau... os, chiffons, ferraille à vendre".
Ils se disputent les clients, au lendemain des fêtes; ils entassent leur butin, les uns sur une brouette, les autres dans une vieille carriole que traîne un cheval.
Il n'a pas bonne renommé le "peau de lapin" les mauvaises langues l'accusent de toujours déprécier le poil de bête qu'il marchande, et le soupçonnent de se servir d'un peson faux pour peser les chiffons et la ferraille dont on veut se débarasser.
L'hiver, le dimanche, à la sortie des vêpres, le marchand de peaux de lapin se transformait en marchand de marrons; "chaud, les marrons !... chaud..."
Source : "La vie rurale dans le Mantois et le Vexin au 19ème siècle"
Pour se détendre :
Je vous mettrai de temps en temps quelques "perles du bac 2006"
Le stress des examens amène parfois les élèves à écrire des choses incroyables.
Base vivante d'informations drôles, souvents abominables, mais vraies.
"Les devoirs où il y a des conjugaisons s'appellent des devoirs conjugaux".
LE SECRET DE LA DUREE :
Ma femme et moi, nous avons le secret de la durée.
Deux fois par semaine, nous allons dans un bon restaurant, bonne nourriture et bon vin....
Elle, le lundi et le mercredi...
Et mois le mardi et le jeudi..
Suite cartes postales :
1900 - Marchande des quatre-saison à Paris
Travail et commerce Belle Epoque
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La marchande des quatre-saisons
La marchande des quatre-saisons mène une vie rude et fatigante, levée avant l'aube, elle se rend aux halles pour choisir les plus beaux fruits et légumes en vente.
Après avoir négocié les prix avec le grossiste, elle dépose les cageots à l'arrière d'une charrette tirée par un cheval et se rend directement au marché.
Elle dresse son étal à l'emplacement qui lui est réservé, disposant ses produits de la manière la plus attrayante possible.
Près des échoppes les mieux fournies, de profonds paniers en osier contiennt des denrées supplémentaires.
Une rentabilité précaire
Voûtée par l'âge, la marchande de la photo se contente de vendre du raisin.
Les clientes sont invitées à le goûter pour vérifier sa qualité.
A l'époque, elles ont déjà le choix entre le chasselas, qui pousse dans le sud-ouest, l'alphonse-lavallée dans les régions bordant la Méditerranée, le muscat de Hambourg dans l'est, le cardinal dans le sud-est et le gros-vert dans le Vaucluse et les Bouches du Rhône.
Si le cours du raisin s'effondre en raison d'une surproduction, la marchande se retrouve au bord de la faillite.
Et s'il augmente trop à cause de mauvaises récoltes, elle risque de voir sa marchandise boudée par les clientes.
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La fruitière des halles
Tout le mond s'approvisionne aux halles.
Le "ventre de Paris" comme les appelle Emile Zola, représente le plus grand marché du monde de produits frais.
Chaque pavillon regorge de marchandise.
Les fruits et légumes sont entreposés dans des paniers, des cageots, ou rangés sur des étales dans du coton lorsque leur qualité l'exige.
(MMIII Editions Atlas Imp. UE - A2-789.01 - 13 - photo Roger Viollet)