Je vous avais parlé de ma clématite qui allait s'ouvrir, eh bien voilà c'est fait, elle est ouverte depuis quelque jours, en voici une photo :
Vous me direz que c'est un peu mité, certes j'ai beaucoup d'escargots dans mon jardin.
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Vous trouverez sur ce blog différents articles, quelques mots d'enfants, des petites histoires, des recettes de cuisine.
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Je vous avais parlé de ma clématite qui allait s'ouvrir, eh bien voilà c'est fait, elle est ouverte depuis quelque jours, en voici une photo :
Vous me direz que c'est un peu mité, certes j'ai beaucoup d'escargots dans mon jardin.
Aujourd'hui j'ai une pensée envers la famille d'un de mes voisins qui est décédé hier matin. Je suis de tout coeur avec eux.
Le crabe est passé, c'est cette sale maladie contre laquelle nous sommes impuissants car elle ne se guérit pas !
Suite cartes postales :
1900 - Lavandières sur les bords de la Creuse à Aubusson
Travail et commerce Belle Epoque
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Les lavandières au travail
Au début du XXème siècle, ces laveuses professionnelles travaillent pour les bourgeois fortunés.
Eté comme hiver, les lavandières se rendent au lavoir trois ou quatre fois par semaine avec une brouette remplie de baluchons de ling sale et des fagots.
Après avoir rempli d'eau la chaudière et allumé le feu qui l'alimente, elles trempent le linge dans un bauqet et l'étalent sur des pièrres.
Accroupies, elles le frottent avec du savon de Marseille et un brosse en chiendent.
Il faut ensuite faire bouillir le linge dans la chaudière, le retirer, le battre, le rincer dans la rivièr, l'essorer et enfin le passer au bleu, une teinture qui le rend plus blanc.
Heureusement, les jeunes femmes s'entraident pour tordre et essorer le linge.
Par tous les temps
En hiver, il faut casser la glace pour rincer le linge dans la rivière.
Dans ces conditions, les mains des lavandières sont vite gelées...
Pendant la Seconde Guerre mondiales, elles remplaceront le savon par un mélange de suif, de lierre, de cendres et même de cristaux de soude.
Loin d'être un simple cadre de travail, le lavoir est aussi un lieu d'échanges convivial, où les nouvelles circulent rapidement.
Pour se donner du coeur à l'ouvrage, certaines lavandières n'hésitent pas à avaler des rasades de cidre, ce qui les rend encore plus locaces.
Une rémunération de misère :
En 1920, une lavandière touche à peine 2,50 F à 3 F pour une journée de travail.
A titre de comparaison, un kilo de sucre coûte 4 F à l'époque.
Faible consolation, son repas est fourni par le client.
Vingt ans plus tard, son salaire a doublé, mais reste faible par rapport au niveau de vie de l'époque.
MMIII Editions Atlas Imp. UE. 2 A - 789 04 - 14 Photo Roger Viollet
Voici un chien avec une belle tête comme je les aime, c'est la chienne de mon amie qui est loin de moi mais près de moi par la pensée, tu vas te reconnaitre ma grande :
Une caresse à Tchunga !
Aujourd'hui je vous mets une illustration que je suis allé chercher sur un blog mais je ne sais pas chez qui ! (je lui dis merci).
Je voudrais simplement souhaiter une bonne fête à toutes les Mamans car je ne sais si demain je pourrai le souhaiter :
A propos de Juin :
Juin provient probablement de Junius Brutus, premier Conseil romain...
Ce mois aux jours sans fin a connu bien des révolutions.
Le 20 juin 1792, à Paris, le peuple sort des faubourgs pour se ruer aux Tuilerie en "demandant" au roi de revenir sur son véto à l'Assemblée Législative.
L'année suivante, le 2, la commune de Paris fait arrêter les chefs girondins par la Convention.
En 1848, les "quatre jours de juin" marquent l'insurrection du peuble de Paris contre la Deuxième République, à cause de la fermeture des ateliers nationaux...
On pourrait citer encore beaucoup de mouvements insurrectionnels qui se sont passés à la belle saison.
Sans rien ôter aux motivations profondes, on peut remarquer que les historiens négligent trop souvent les causes immédiates, climatiques, qui ont souvent été le vrai détonateur.
Suite des cartes postales
1900 - Nourrices à Paris au jardin des Tuileries
Vie familiale et enfants Belle Epoque
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Du village à la capitale...
Un vie meilleure
Elle avait la vie dure dans sa ferme bretonne, notre bonne d'enfants ! Petite, elle restait seule pendant que sa mère travaillait aux champs. La nuit, la famille dormait dans une pièce unique au sol en terre battue où couraient les poules. Il y avait trop de bouches à nourrir "il fallait partir".
Munie d'une recommandation de Monsieur le Curé attestant sa bonne moralité, elle est arrivée à la gare Montparnasse.
Elle fait maintenant partie des 170 000 femmes travaillant à Paris, comme domestiques (il n'y a "que" 40 000 hommes).
Elle a pu se placer, ne songe pas à se plaindre de ses 14 à 16 heures de travail par jour, de sa mansarde glacée de 4m2 au 6ème étage.
Paradis des enfants
L'après-midi, elle va promener bébé, dans son landeau au jardin des Tuileries.
C'est l'occasion de rencontrer ses "payses".
Elles parlent de l'avenir - elles voudraient bien se marier ou retourner au village avec leurs petites économies. Elles se verront des années durant, car "leurs" enfants viendront ici tous les jours s'aérer, faire leur promenade dans la voiturette tirée par un âne, dévaliser le kiosque à jouets de ses cerceaux, quilles, pantins, ballons, moulins à vent et mille autres trésors !
Bécassine, héroïne de B.D.
Créée en 1906 pour "La Semaine de Suzette", aux éditions Gauthier-Languereau, Bécassine incarne le petite bonne naïve, maladroite dans ses gestes et son langage, totalement dévouée à sa patronne Madame de Grand-Air. Un temps critiquée par les féministes, elle nous est pourtant bien sympathique dans ses aventures - avant Tintn ! - dans les pays lointains.
(MMIII Editions Atlas Imp. UE A2-789.01-02 - photo Roger Viollet)
Le 26 mai est née la petite Manon (48,5 cm, 3 kg 260et elle a vu le jour à 12 H 20), félicitations à sa Maman, son Papa et son grand frère qui aura bientôt deux ans ! N'oublions pas la Mamie et le Papy.
Habituellement nous commençons en principe par le mois de janvier; mais là, puisque nous sommes en mai, eh bien je commence par ce 5ème moi de l'année et j'essaierai de vous écrire un article sur chaque mois correspondant.
A propos de mai
C'est le mois de la déesse Maïa.
Fille d'Atlas qui portait le monde, aîné des Pléïades, elle donna le jour à Hermès (le mercure des Romains), dieu des marchands...
Mai reste le mois du bonheur, avec la belle saison qui s'installe.
"Le joli mois de mai", "en mai, fait ce qu'il te plaît".
De même, on plante un "mai", ou "arbre de mai" ou "mai d'honneur.
Ce symbole est encore très courant dans les campagnes et les petites villes.
Et comme il faut vivre avec son temps, on l'érige souvent au lendemain des élections municipales...
Notons aussi en souriant la tradition récente du 1er mai, seule occasion qui puisse marier les mots "fête" et "travail"!
Suite cartes postales :
1900 - Lavandières sur les bords de la Creuse à Aubusson
Travail et commerce Belle Epoque
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Les lavandières au travail
Au début du XXème siècle, ces laveuses professionnelles travaillent pour les bourgeois fortunés.
Eté comme hiver, les lavandières se rendent au lavoir trois ou quatre fois par semaine avec une brouette remplie de baluchons de ling sale et des fagots.
Après avoir rempli d'eau la chaudière et allumé le feu qui l'alimente, elles trempent le linge dans un bauqet et l'étalent sur des pièrres.
Accroupies, elles le frottent avec du savon de Marseille et un brosse en chiendent.
Il faut ensuite faire bouillir le linge dans la chaudière, le retirer, le battre, le rincer dans la rivièr, l'essorer et enfin le passer au bleu, une teinture qui le rend plus blanc.
Heureusement, les jeunes femmes s'entraident pour tordre et essorer le linge.
Par tous les temps
En hiver, il faut casser la glace pour rincer le linge dans la rivière.
Dans ces conditions, les mains des lavandières sont vite gelées...
Pendant la Seconde Guerre mondiales, elles remplaceront le savon par un mélange de suif, de lierre, de cendres et même de cristaux de soude.
Loin d'être un simple cadre de travail, le lavoir est aussi un lieu d'échanges convivial, où les nouvelles circulent rapidement.
Pour se donner du coeur à l'ouvrage, certaines lavandières n'hésitent pas à avaler des rasades de cidre, ce qui les rend encore plus locaces.
Une rémunération de misère :
En 1920, une lavandière touche à peine 2,50 F à 3 F pour une journée de travail.
A titre de comparaison, un kilo de sucre coûte 4 F à l'époque.
Faible consolation, son repas est fourni par le client.
Vingt ans plus tard, son salaire a doublé, mais reste faible par rapport au niveau de vie de l'époque.
MMIII Editions Atlas Imp. UE. 2 A - 789 04 - 14 Photo Roger Viollet